Plateforme « Collections » du LPED
L’AMU dispose de collections de botanique et de zoologie conservées depuis plus de deux siècles. Ces collections sont toujours utilisées pour l’enseignement et la recherche et des collectes régulières viennent enrichir ce patrimoine.
Gérées au sein du pôle transversal « Observatoires et Plateformes » du LPED, ces collections se composent d’un herbier d’environ 300 000 échantillons, de l’ancien Musée Colonial de Marseille qui regroupe des plantes utiles à l’homme et d’une collection de zoologie comprenant plusieurs milliers d’échantillons de vertébrés, d’invertébrés dont des gastéropodes terrestres.
Accéder de manière simple aux informations (répartition, phénologie, date…) contenues dans ces collections s’avère indispensable pour les études menées en systématique et en écologie. C’est pour cela que les collections sont intégrées dans les programmes d’inventaires nationaux et internationaux. Les données sont référencées au sein du GBIF (Global Biodiversity Information Facility) et son en en cours de numérisation dans le programme national E-RecolNat.
La plateforme collections collabore aussi activement avec le Muséum National d’Histoire Naturelle, le Muséum d’Histoire Naturelle de Toulon et de Marseille ainsi que les Herbiers de Kew et de Genève. Elle est également intégrée dans le Réseau Régional des Muséums d’Histoire Naturelle et le Réseau National des Herbiers de France.
Un descriptif du contenu des collections est proposé ci-dessous.
Les herbiers
Au début du XIXe siècle, avec la création à Marseille d’un Jardin Botanique Public, débute la constitution de « l’herbier de la Faculté des Sciences », aujourd’hui référencé sous le sigle MARS (Index Herbariorum). Un impressionnant réseau d’échanges se met alors en place et l’ensemble des éminents botanistes de l’époque contribua à cette réalisation. Au fil du temps, les herbiers se sont considérablement enrichis par des legs successifs.
Ces collections reflètent :
- l’Histoire de Marseille : port ouvert sur l’extérieur, et en particulier à travers ses échanges privilégiés avec les anciens territoires français d’outre-mer,
- la compétence et le rayonnement international des naturalistes provençaux du début du XIXe siècle,
- la grande richesse floristique des régions SUD (ex-PACA) et Corse.
Aujourd’hui cette collection, renferme plusieurs herbiers prestigieux et historiques du XIXe siècle (herbiers Castagne, Ardoino et Roux) qui correspondent aux premières flores « modernes », un immense Herbier Général du Monde, et l’Herbier de France, Suisse et Belgique. Cette collection renferme également divers herbiers témoignant du passé colonial de la France (Antilles, Madagascar, La Réunion, Afrique Orientale Française…) et des récoltes récentes réalisées sur le pourtour Méditerranéen.
Les herbiers sont divisés en deux grands ensembles :
Les herbiers évolutifs
Ce sont ceux dans lesquels on intercale régulièrement de nouveaux échantillons. Ils sont au nombre de six :
Les herbiers historiques
Conservés dans leur format original, ces herbiers suivent le classement de leur auteur. Ils sont souvent étroitement liés à un ou des ouvrage(s) relatif(s) à la flore correspondante. Ils peuvent être classés en deux grandes entités géographiques :
Les herbiers de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur :
Les herbiers témoignant du passé colonial de la France et/ou correspondant à des DOM-TOM
Ces herbiers provenant des Antilles, de Madagascar, de La Réunion, de l’Afrique Orientale Française, de la Nouvelle Calédonie et d’Amérique du Nord et Centrale renferment de nombreux types :
Les derniers legs
Plus récemment, plusieurs herbiers ont été donnés en legs.
Ces herbiers correspondent à des récoltes réalisées lors de missions scientifiques par des chercheurs de l’Université d’Aix-Marseille au cours des dernières décennies. Il s’agit des herbiers de J. Contandriopoulos, G. Bonin, J. Zaffran, C. de Namur ... En fonction des entités déjà présentes au sein de MARS et de leur intérêt, ces herbiers peuvent rester autonomes ou être intégrés dans les différents herbiers évolutifs.
Par les zones géographiques concernées, les herbiers suivants restent autonomes :
Musée colonial
C’est à Marseille, port ouvert sur le Monde et les colonies, que sera créé le premier Institut Colonial de France, en 1893, sous l’impulsion du docteur Edouard Heckel (1843-1916). Il sera d’abord soutenu par le Ministère des Colonies, puis par la chambre de Commerce de Marseille qui va y créer six chaires d’enseignement colonial. Heckel développe la recherche appliquée et enrichit le Musée.
Outre leur emploi pour l’enseignement, les échantillons du Musée Colonial furent utilisés pour les expositions universelles et coloniales de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, afin de faire connaître au public tous les produits importés des colonies. Ainsi, selon Jules Charles-Roux, le visiteur doit emporter « de son passage mieux qu’un souvenir pittoresque, plus qu’un souvenir agréable : il doit garder en lui, au sortir de sa visite la mémoire d’un enseignement » !
Collections
Encore conservé en partie à Aix Marseille Université, ce Musée constitue une pièce unique présentant une large gamme d’échantillons, depuis le produit brut jusqu’aux produits finis. Il permet d’illustrer la biodiversité des plantes utiles à l’homme, mais aussi la grande diversité de leurs usages souvent millénaires. Ainsi, d’innombrables végétaux ont été sélectionnés et utilisés :
- pour l’alimentation (fruits, légumes, céréales, oléagineux...)
- comme épices et condiments
- pour la pharmacopée
- et pour l’industrie (caoutchouc, bois, fibres, parfums...).
Zoologie
La collection de zoologie (ancienne collection de la Faculté des Sciences de Marseille, aujourd’hui conservée à St-Charles) comprend plusieurs milliers d’échantillons récoltés et conservés depuis le milieu du XIXe siècle. On distingue 3 grands ensembles en fonction de leur mode de conservation : des animaux naturalisés, des échantillons conservés en fluides et du matériel ostéologique. Du point de vue de sa composition, cette collection s’avère remarquable par la présence d’un ensemble de Mollusques méditerranéens (Lamellibranches et Gastéropodes), de rapaces français (nocturnes et diurnes), de squelettes dont de nombreux crânes de Mammifères et un ensemble ichtyologique.
Cette collection s’organise en deux grands principaux ensembles :
Les collections constituées pour les activités d’enseignement
Indispensables pour illustrer les enseignements magistraux de zoologie, ces collections s’organisent autour de 4 grandes thématiques :
Les collections réalisées dans le cadre de travaux de recherche
Elles rassemblent des échantillons prélevés dans le cadre d’activités de travaux scientifiques menés en systématique ou en écologie par des chercheurs de l’Université. Les origines géographiques et les groupes taxonomiques concernés sont très divers.
Parmi ces collections, il est possible de distinguer 3 ensembles :
Les autres collections
Certaines collections anciennes comportent peu de renseignements relatifs à l’origine des échantillons. Elles peuvent néanmoins constituer de belles collections de référence en raison de leur exhaustivité. C’est notamment le cas de la collection de Mollusques.
Publications
- Vila B., 2018. Les collections universitaires françaises, quelles stratégies pour le 21e siècle ? Bull. Soc. linn. Provence, t. 69 : 53-58.
- Verlaque R., Aboucaya A., Vila B., 2018. Contribution à l’étude caryologique de la flore de Corse et du Sud de la France. Sci. Rep. Port-Cros natl. Park, 32 : 213-234.
- Hardion L., Verlaque R., Haan-Archipoff G., Cahen M., Hoff M. and Vila B., 2017. Cleaning up the grasses dustbin : Systematics of the Arundinoideae subfamily (Poaceae). Plant Systematics and Evolution 303 (10) : 1331-1339.
- Hardion L., Verlaque R., Vorontsova M., Chen C.W., Takamizo T., Combroux I. and Vila B. 2017. Does infraspecific taxonomy match with species evolutionary history ? A case study with the phylogeography of Arundo formosana Hack. (Poaceae). Botanical Journal of the Linnean Society. 183 : 236-249.
- Verlaque R., Aboucaya A., Noble V., Hardion L. and Vila B. 2016. [Various chromosome data]. In : Marhold K. (ed.), IAPT/IOPB Chromosome data 22. Taxon 65 (5) : 1206-1207.
- Hardion L., Verlaque R., Rosato M., Rosselló JA. and Vila B. 2015. Impact of polyploidy on fertility variation of Mediterranean Arundo L. (Poaceae). Comptes rendus biologies 338 (5) : 298-306.
- Hardion L., Baumel A., Verlaque R. and Vila B. 2014. Distinct evolutionary histories of lowland biota on Italian and Balkan peninsulas revealed by the phylogeography of Arundo plinii (Poaceae). Journal of Biogeography 41 (11) : 2150-2161.
- Hardion L., R Verlaque R., Saltonstall K., Leriche A. and Vila B. 2014. Origin of the invasive Arundo donax (Poaceae) : a trans-Asian expedition in herbaria. Annals of botany 114 (3) : 455-462.
- Vila B. 2013 Collections of the University of Aix-Marseille : several centuries of teaching and research, but will the future bring ? In Shaping European university heritage Past and possible futures. L. Maison, S. Talas and R. Wittje Ed. XIII UNIVERSEUM network meeting, Trondheim, Norway, 14-16 June 2012. Transactions of The Royal Norvegian Society of Sciences and Letters, 3 : 59-76.
- Verlaque R., Vila B., Médail F., Noble V., Salanon R. and Aboucaya A. 2013. [Various chromosome data]. In : Marhold K. (ed.), IAPT/IOPB Chromosome data 15. Taxon 62 (5) : 1112-1116.
- Hardion L., Verlaque R., Fridlender A., Zehzad B. and Vila B. 2013. [Various chromosome data]. In : Marhold K. (ed.), IAPT/IOPB Chromosome data 15. Taxon 62 (5) : 1092-1094.
- Hardion L., Verlaque R., Callmander M.W. and Vila B. 2012. Arundo micrantha Lam. (Poacea), the correct name for Arundo mauritanica Desf. and Arundo mediterranea Danin. Candollea 67(1) : 131-135.
- Hardion L., Verlaque R., Baumel A., Juin M. and Vila B. 2012. Revised systematics of Mediterranean Arundo L. (Poaceae) based on AFLP fingerprinting and morphology. Taxon 61 : 1217–1226.
- Vila B. and Caplan J. 2012. The collections of the University of Provence : centuries of teaching and research. In Arranging and rearranging : planning university heritage for the future. S. Talas & MC Lourenço Eds. Padova University Press. pp 113-122.
- Hardion L., Verlaque R., Fridlender A. and Vila B. 2011. [Various chromosome data]. In : Marhold K. (ed.), IAPT/IOPB Chromosome data 11. Taxon 60 (4) : 1221.
- Callmander M.W., Vila B., Dransfield J and Beentje H. 2011. The legacy of Henri Jumelle in Marseille : an overlooked collection of Palms from Madagascar. Candollea 66(2) : 419-421.
- Vila B. 2011. Les collections de l’Université de Provence : plusieurs siècles d’enseignements et de recherche in L’Université de Provence- 40 ans. Presse de l’Université de Provence. pp 98-101.
- Vila B., Lamy D. and Verlaque R. 2010. R. Dughi et les collections de Lichens du Muséum d’Histoire Naturelle d’Aix-en-Provence : une source de matériel et de documentation oubliés. Cryptogamie, Mycologie 31 (1) : 97-112.
- Verlaque R., Vila B. and Reduron J-P. 2010. [Various chromosome data]. In : Marhold K. (ed.), IAPT/IOPB Chromosome data 9. Taxon 59 (4) : 5.
- Verlaque R. et Vila B. 2008. Les herbiers et leurs utilisations. In Les herbiers de Provence, Alpes et Côte d’Azur - Histoire, botanique, usages. Edisud. pp 57-71.
- Verlaque R. et Vila B. 2008. Origine et originalité de la flore méditerranéenne. In Les herbiers de Provence, Alpes et Côte d’Azur - Histoire, botanique, usages. Edisud. pp 79-98.
- Verlaque R. et Vila B. 2008. Les Herbiers témoins de la flore et des changements globaux. In Les herbiers de Provence, Alpes et Côte d’Azur - Histoire, botanique, usages. Edisud. pp 99-108.
Actualités
Renaissance des collections de Zoologie, la précieuse aide de deux retraités motivés
Depuis plusieurs années les collections de zoologie d’AMU (anciennes collections de la Faculté des Sciences de Marseille) font l’objet d’un important travail de classement, d’inventaire et de restauration. Ceci n’est rendu possible que par le soutien scientifique de personnes compétentes et motivées.
Ainsi, depuis bientôt trois ans maintenant, les échantillons de plusieurs collections de zoologie ont été identifiées ou re-déterminées par Marie-France et Alain Gallissian, Maîtres de Conférences en biologie animale à l’Université de Provence, et à la retraite depuis plusieurs années. Ils ont signé une convention de collaboration et réalisent ce travail avec l’aide de Françoise Blanc, Technicienne à la cellule Patrimoine scientifique d’AMU.
1. Platygyra sp © A. Gallissian, 2. De gauche à droite : Françoise Blanc, Marie-France Gallissian, Alain Gallissian © A. Onno
Marie-France se passionne depuis plusieurs dizaines d’années pour les Gastéropodes et Alain a travaillé sur ces collections au cours de sa Licence en 1956. Et c’est ensembles qu’ils ont accepté de revenir partager leur expérience et leur passion suite à une sollicitation de Bruno Vila, Chargé de mission Patrimoine scientifique, pour aider au classement et à l’inventaire d’une collection de Mollusques Gastéropodes totalement mélangée consécutivement à un déménagement inopportun.
Formés à la systématique, ils vérifient et/ou re-déterminent les échantillons depuis l’ordre jusqu’à l’espèce sur la base de la classification actuelle et y ajoutent un code barre. Avec l’aide de Françoise Blanc, ils renseignent une base de données et prennent un cliché de chaque échantillon et de ses parties caractéristiques indispensables à la détermination. Depuis maintenant 3 ans, c’est à raison d’une journée par semaine dans les collections qu’ils se consacrent à cette activité !
Après ce long travail, tous les invertébrés présents au sein de la collection (Spongiaires, Cœlentérés, Annélides, Bryozoaires, Brachypodes, Mollusques, Crustacés, Echinodermes) mais aussi les Poissons, ont été reconditionnés, re-déterminés, photographiés et inventoriés. Cela représente plusieurs centaines d’échantillons.
1. Phyllospongia lamellosa © A. Gallissian, 2. Acropora sp © A. Gallissian, 3. Balanus crenatus © A. Gallissian
Passionnés par cette activité et animés par l’envie de faire revivre ces collections extraordinaires réunies depuis l’origine de la Faculté, ils ont proposés de poursuivre ce travail fondamental sur les Batraciens, Reptiles, Oiseaux, Mammifères naturalisés, et plus tard, sur les Insectes.
Grâce à leur investissement et suite à la restauration de nombreux échantillons, une partie non négligeable des collections de zoologie est aujourd’hui réutilisée lors des enseignements et d’ateliers à destination des scolaires et s’avère mobilisable dans le cadre d’expositions auprès du grand public.
Restauration et informatisation des herbiers de lichens
Plusieurs herbiers historiques de lichens présents au sein de l’herbier d’Aix-Marseille Université, dont les plus anciennes parts datent du début du 19e siècle, font l’objet d’une restauration, d’un reclassement et d’une informatisation en vue de les rendre accessibles aux scientifiques.
Conservés séparément à l’origine, ces herbiers, notamment l’herbier général de lichens et l’herbier de Taxis, ont été fusionnés afin de constituer une collection unique plus aisément consultable.
Les échantillons décollés de leur support ont été refixés, les parts les plus fragiles reconditionnées dans des enveloppes et épinglées sur des supports afin d’être correctement conditionnées.
De plus, afin de faciliter la consultation, l’herbier ainsi constitué a été informatisé d’abord par Bruno Vila puis par Françoise Blanc (Adjointe-Technique de la cellule Patrimoine scientifique d’AMU). Pour ce faire, chaque échantillon a été identifié par un numéro et un code barre unique et toutes les informations présentes sur les anciennes étiquettes ont été enregistrées dans une base de données.
L’ensemble des données a été vérifié avec l’aide de Susana Pereira (Doctorante à l’Imbe ayant obtenu un Monitorat à la cellule Patrimoine scientifique d’AMU).
Cet herbier, qui constitue maintenant l’herbier général de lichens d’AMU, est un herbier évolutif c’est-à-dire qu’il continue de s’enrichir de nouvelles collectes. Les derniers échantillons rentrés dans la collection sont ceux de Manuel Cartereau (étudiant en 2e année de Licence) et concernent la flore régionale.
La base de données réalisée sera prochainement accessible en ligne sur le site du patrimoine scientifique offrant ainsi aux naturalistes de précieuses informations sur la répartition des espèces et l’évolution de cette flore.
1. De gauche à droite : Susana Pereira et Françoise Blanc, 2. En haut : Belinbia spherides, En bas : Borrera chrysophthalma
3. Bryopogon jubatus © A. Onno
Focus sur une collection peu commune : un grainetier
Depuis le printemps 2015, Anaïs Onno (Ingénieure d’étude, Ecologue employée à la cellule du Patrimoine scientifique d’AMU) inventorie un grainetier reçu en legs de la Société d’Horticulture et d’Arboriculture des Bouches-du-Rhône en décembre 2014.
Il s’agit d’une collection de graines, rangées par famille dans un meuble à tiroirs. Chaque échantillon, constitué d’un lot de graines contenu dans un tube en verre, est renseigné avec une étiquette comportant la famille, le genre et l’espèce, plus rarement la provenance.
Ce grainetier fait l’objet d’une restauration et d’un inventaire. Ainsi tous les échantillons ont été nettoyés et congelés pour désinsectisation. A ce jour presque 1 700 échantillons ont été inventoriés dans une base de données en retranscrivant toutes les informations présentes sur les étiquettes.
Un reclassement des échantillons complètera la restauration. L’inventaire sera bientôt accessible sur le site du patrimoine scientifique d’AMU. Cette collection sera complétée par d’autres collectes présentes dans les collections de botanique de l’université. Ce grainetier constituera alors une collection de référence pour l’identification des graines lors des différentes activités d’enseignements et de recherche.
1. En bas : Abrus precatorius, 2. En bas : Trachycarpus excelsa, 3. En bas : Strelitzia reginae © A. Onno
Film documentaire de M. Charbonnier et de C. Lafontaine, Département SATIS, Université de Provence, 2010
MARS. (de Herb à Hier)
"L’Université de Provence à Marseille, au premier étage du bâtiment des Sciences Naturelles, une pièce exiguë, dans cette pièce des casiers, derrière les casiers, un trésor, vieux de deux cent ans, 400 000 plantes séchées, récoltées avec minutie par des botanistes passionnés, génération après génération.
Une petite équipe pour les préserver.
L’un d’entre eux nous raconte cet herbier, et comment redonner une deuxième vie à ces plantes. Plus qu’un tombeau une vaste bibliothèque pour un enseignement et la recherche contemporaine."|
Infos pratiques
Informations pratiques
Contact : Bruno VILA : bruno.vila univ-amu.fr
Consultation et prêts : sur rendez-vous par mail.
Personnel
![]() Françoise Blanc Technicienne AMU |
![]() Philippe Blanc Adjoint-Technique AMU |
![]() Bruno Vila Responsable des collections |